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Octobre rose : MGEN s'engage pour la sensibilisation et la prévention du cancer du sein

À l’occasion de cette campagne nationale annuelle visant à mobiliser sur l’importance du dépistage précoce du cancer du sein, MGEN vous informe et participe activement à sa nouvelle édition.

Au programme de l’édition 2024 d’Octobre rose :

  • Des entretiens individuels de prévention ou des ateliers en petits groupes avec une initiation à l’autopalpation, en partenariat avec Libheros* ou la Ligue contre le cancer, sont proposés aux adhérentes/adhérents des régions Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Limousin-Poitou-Charente, Auvergne-Rhône-Alpes et en Guyane. L’occasion d’échanger sur les facteurs de risque et de protection du cancer, le dépistage ou encore les bons gestes de l'autopalpation.
  • Des marches roses sont ouvertes à toutes et tous, comme à Jussey, en Haute-Saône, le 5 octobre, avec trois parcours de kilométrage différents, des stands et activités tout au long de la journée.
  • Dans la région Grand Est, au sein des Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) de Mulhouse et de Strasbourg, les élèves infirmiers de 3e année bénéficieront, les 30 et 31 octobre, de la projection du documentaire Elles dansent, suivie d’un débat animé par son réalisateur Alexandre Messina. On y suit le quotidien de Aude, notaire, qui a décidé de quitter son métier pour aller danser au chevet de patients atteints par le cancer.

 

Le cancer du sein, une maladie multifactorielle

Outre le sexe (les hommes aussi peuvent en être atteints mais c’est beaucoup plus rare - moins de 1 % des cas), les principaux facteurs de risque sont :

  • l’âge (plus de 50 ans),
  • des facteurs liés au mode de vie : consommation d’alcool et de tabac, manque d’activité physique, sédentarité, surpoids, obésité,
  • les antécédents médicaux personnels (cancer du sein, de l’endomètre ou des ovaires) et familiaux,
  • des prédispositions génétiques (5 à 10 % des cancers du sein sont d’origine génétique).

 

6 cancers du sein sur 10 diagnostiqués à un stade précoce grâce au programme de dépistage organisé

Le dépistage est une arme efficace contre ce cancer : il permet de détecter une éventuelle anomalie tôt ou un cancer à un stade précoce et, ainsi, de mettre en œuvre une prise en charge rapide, avec des traitements moins lourds et moins agressifs.

Le programme national de dépistage organisé du cancer du sein invite tous les deux ans, les femmes de 50 à 74 ans, sans symptômes ni facteur de risque, à effectuer une mammographie, complétée par un examen clinique des seins. Cela est pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie, sur présentation du bon de prise en charge et du courrier d’invitation.

Une participation régulière à ce programme par toutes les femmes concernées permettrait de réduire la mortalité due à ce cancer. Pour rappel : ce dernier est à la fois le plus fréquent et le plus mortel chez la gente féminine. Près d’une femme sur huit y sera confrontée au cours de sa vie.

 

Halte à deux idées reçues

=> Avant 50 ans, je n’ai pas besoin de surveillance particulière.
Faux.
Si les femmes ont le plus de risques de développer un cancer du sein entre 50 et 74 ans, chaque année près de 3 000 cancers du sein sont diagnostiqués chez celles de moins de 40 ans.
Le médecin traitant ou le gynécologue peut proposer une surveillance spécifique (dépistage individuel) aux plus jeunes ou plus âgées, en fonction de leurs antécédents personnels et familiaux.
Et, quel que soit l’âge, un examen clinique régulier des seins est recommandé.

=> L’autopalpation ne sert à rien.
Faux.
Bien qu’elle ne soit pas un substitut au dépistage médical comme la mammographie, elle peut permettre de détecter, entre deux consultations, des symptômes qui doivent alerter : apparition d’une grosseur dans le sein ou sous un bras (aisselle), écoulement anormal, modification du mamelon ou de la peau du sein (forme ou aspect).

 

Les actions du groupe MGEN

  • Gestionnaire du régime obligatoire d’Assurance maladie, le groupe MGEN participe au programme national de dépistage organisé du cancer du sein.
     
  • Pour aider la recherche, les assurées sociales MGEN peuvent également participer à l’étude internationale MyPeBS (My Personal Breast cancer Screening). Cette étude clinique internationale a pour objectif d’évaluer le bénéfice d’un dépistage personnalisé, dont la nature et la fréquence des examens sont adaptées en fonction du risque individuel de développer un cancer du sein, en le comparant au dépistage organisé, basé sur l’âge.
     
  • Le groupe MGEN se mobilise aux côtés de nombreux partenaires : centres régionaux et départementaux de coordination des dépistages des cancers, mutuelles du Groupe VYV, Ligue contre le cancer, etc. Il organise de nombreux évènements ouverts à ses assurées/assurés et adhérentes/adhérents, mais aussi à leurs proches, sur tous les territoires. Pour connaître ceux près de chez vous, rapprochez-vous de votre section départementale, de nos établissements et centres de santé et/ou consultez notre agenda prévention.

 * Société française spécialisée en e-santé dans la mise en relation entre des patients et des professionnels de santé pour des actions de prévention et des soins à domicile.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter…

 

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